Je suis un vivaliste et je pratique le vivalisme.

Une route tracée mais couverte de feuille, ©levivalist.com

Je sais que ce mot n’existe pas ou très peu, mais je l’utilise par nécessité.

Après tout, il n’existe aucun mot capable de décrire les sensations que je vis lorsque je me connecte à tous mes sens, à ma nature, à mes forces, à mes connaissances, et à mon matériel. Un peu trop spirituel, peut-être ?

Tentons de rendre ça un peu plus scientifique…

Le vivalisme

Qu’est-ce que le vivalisme et comment devient-on vivaliste ?

Bonne question à propos du vivalisme
« Bonne question ! »

Commençons par de petites définitions. Puisque ce n’est pas un mot usuel, la définition du vivalisme n’est pas gravée dans le marbre. Il s’agit en réalité d’un principe abstrait qui vise à nous reconnecter au vivant ; le vivaliste est donc un être humain qui ressent le besoin de se rapprocher de sa nature profonde.

Le bon sens paysan

Cette reconnexion passe par un retour du « bon sens paysan ». Mais qu’est-ce que c’est, le bon sens paysan ? Eh bien c’est une capacité innée chez l’être humain, qui nous permet de parvenir à une conclusion simple et logique sans même avoir à réfléchir, en se servant simplement de nos observations.

Ce retour du bon sens paysan a d’ailleurs de nombreux avantages puisqu’il remet au goût du jour certains savoirs, certaines techniques, compétences, et connaissances, qui auraient pu être oubliés au fil du temps.

Si vous cherchez à vivre plus en accord avec vous-mêmes et ce qui vous entoure, mais aussi à acquérir et partager des compétences et des connaissances sur la nature, le survivalisme, ou la culture par exemple, alors vous êtes également vivaliste et vous vous trouvez au bon endroit !

J’aime à penser que nos anciens étaient vivalistes, même si je suppose que l’image que l’on se fait du passé relève plus du fantasme et de l’hypothèse qu’autre chose.

Un berger en noir et blanc que j imagine pratiquer le vivalisme
Un berger en noir et blanc

Nos ancêtres étaient des vivalistes, aucun d’entre eux ne se disait survivaliste, ils ne faisaient que vivre pleinement et le plus sainement possible en harmonie avec la nature.

Pour quoi faire ?

Qu’arriverait-il en cas de catastrophe ou de crise économique ? Est-ce que je voudrais survivre, en cas de guerre ? Bien entendu.

Cependant, survivre n’est pas une façon de vivre selon moi. Personne ne peut se complaire dans la survie.

Je veux être en mesure de me sentir bien partout où je peux aller, partout où la vie me mène, être capable de me débrouiller avec mon savoir-faire, mes connaissances… Je ne veux pas accumuler et rester statique. Est-ce que c’est une forme de survivalisme ?

Je crois que oui, car je me prépare à ma façon en accumulant du savoir et de la pratique, en me mettant dans des situations de survie potentielle, et en mettant mon corps et mon esprit à l’épreuve. Il ne sera plus temps d’apprendre à nager quand je tomberai dans l’océan !

Un océan et quelqu un qui se débat
Il ne sera plus temps d’apprendre à nager quand je tomberai dans l’océan